2. Premières communications et publications
Au début du 20e siècle, l’authenticité de l’art pariétal fait débat et une découverte comme celle de Font-de-Gaume ou des Combarelles constitue, selon l’expression de Breuil « un énorme pétard dans le monde préhistorique » (lettre de Breuil à Jean Bouyssonie, 10 septembre 1901, Paris, bibliothèque centrale du Muséum). Il importe donc de s’en assurer la propriété scientifique. La présentation rapide, le 23 septembre 1901, d’une note devant l’Académie des Sciences constitue pour cela un excellent moyen. Il y a urgence : Émile Rivière, qui a découvert les gravures de la grotte de La Mouthe en 1895, prospecte alors dans la région et pourrait bien damer le pion à ses trois confrères.
Lettre de l’abbé Breuil à Jean Bouyssonie relatant la découverte des œuvres pariétales de Font-de-Gaume, 1er octobre 1901.Paris, bibliothèque centrale du Muséum national d’Histoire naturelle, fonds Bouyssonie.
(© Bibliothèque centrale MNHN, Paris 2012.)
Lettre de l’abbé Breuil à Jean Bouyssonie relatant la découverte des œuvres pariétales de Font-de-Gaume, 1er octobre 1901.Paris, bibliothèque centrale du Muséum national d’Histoire naturelle, fonds Bouyssonie.
(© Bibliothèque centrale MNHN, Paris 2012.)